Si vous suivez régulièrement nos aventures, vous savez que l’an dernier nous avions organisé une sortie à Lens riche en découvertes. Et bien, le 27 mai dernier, Crayons et Pinceaux effectuait son retour au Louvre-Lens afin d’y découvrir une Galerie du Temps entièrement renouvelée et deux expositions temporaires : l’une consacrée à des icônes ukrainiennes et l’autre à un artiste contemporain.
Avant d’entamer cet après-midi de visites, nous étions heureux de nous retrouver autour d’un délicieux déjeuner à la Brasserie Saint-Théodore. Alors, pour les plus attentifs d’entre-vous, effectivement nous y avions déjà déjeuné l’an dernier. Mais quand on trouve une bonne adresse juste en face de notre destination, où on est très bien reçu et où on se régale, on n’a aucune raison d’aller voir ailleurs ! Des plats régionaux « faits maison », des boissons brassées sur place, notre groupe y a passé, là encore, un très agréable moment.
Un bon repas en bonne compagnie, ça fait toujours plaisir, mais une après-midi chargée nous attendait à quelques centaines de mètres de là.
Direction : le Louvre-Lens !
Après la traditionnelle photo de groupe, le programme de l’après-midi était le suivant :
- Visite libre de l’exposition temporaire consacrée à des icônes ukrainiennes
- Visite-guidée de la Galerie du Temps
- Visite-guidée de l’exposition temporaire consacrée à l’artiste contemporain Roméo MIVEKANNIN
Vous êtes prêts ? C’est parti !
Parce que nous sommes prévoyants, nous sommes arrivés au Louvre-Lens une petite heure avant l’heure de rendez-vous avec notre guide afin de découvrir tranquillement l’exposition « Icônes venues d’Ukraine » située au sous-sol du musée. Ces icônes grecques orthodoxes ont été mises à l’abri en France dès le début de la guerre en Ukraine en 2022 grâce à un programme de collaboration entre nos deux pays. Quatre œuvres du 16ème au 17ème siècle réalisées à la tempera sur bois et à la feuille d’or y sont à découvrir.
Nous avons par la suite retrouvé notre guide qui nous a équipé de casques puis nous nous sommes dirigé vers la Galerie du Temps. Notre retour au Louvre-Lens se justifiait car depuis notre dernière visite, la collection permanente qui y est exposée a été intégralement renouvelée. Celle-ci nous a immédiatement semblé plus aérée et moins dense. Pourtant, il n’en est rien. Cette impression vient du fait que les œuvres monumentales sont moins nombreuses, tout comme les peintures de grands formats.
Dans cette nouvelle version, on découvre quantité de petits objets visant en partie à mettre en valeur l’Histoire de l’Art à travers les arts décoratifs, comme cet échiquier datant de la renaissance qui était impressionnant de minutie.
Des œuvres célèbres restent les points phares de la visite avec la présence des fameuses « Quatre saisons » de Giuseppe ARCIMBOLDO, cette célèbre série de portraits phytomorphes réalisés de 1563 à 1573.
Notre guide nous a ensuite invité à le suivre vers le Pavillon de Verre pour y découvrir l’exposition temporaire consacrée à l’artiste contemporain béninois Roméo MIVEKANNIN : l’envers du temps. A travers des créations se référant directement à des œuvres majeures des collections du Louvre, l’artiste cherche à réintégrer l’art africain dans l’Histoire de l’Art occidental dont il a été totalement exclu, voire nié, pendant des siècles. Les richesses des peuples africains n’étant vues pendant bien longtemps que comme des ressources (matérielles et humaines) à exploiter. Pour cela, Roméo MIVEKANNIN se représente dans des réinterprétations de plusieurs œuvres bien connues.
Les avis des uns et des autres sur cet artiste étaient contradictoires. Certains ont été très intéressés, d’autres ont détesté.
